Coordonnées usuelles et coordonnées symétriques $\newcommand{\un}{\mathbf{1}}%$ $\newcommand{\C}{\mathbb{C}}$ $\newcommand{\R}{\mathcal{R}} % réluctance$ $\newcommand{\Y}{\mathcal{Y}} % 1/réluctance$ $\DeclareMathOperator{\e}{e}$ $\DeclareMathOperator\Arg{arg}$

Les méthodes qui viennent d’être vues sont générales et permettent de traiter algébriquement tout composant linéaire structurellement invariant par permutation circulaire des phases, en le modélisant sous forme d’une matrice qui possède la structure circulante, en effectuant le double changement de base et en arrivant à un système découplé ; et tout autre composant linéaire ne présentant pas cette propriété d’invariance, en n’effectuant que le premier changement de base (celui qui porte sur les triplets triphasés de variables), et sans espoir d’arriver à un système découplé.

Si ce traitement algébrique est très systématique, l’interprétation du système obtenu sous la forme d’un circuit électrique symétrique l’est moins. Ceci est particulièrement vrai pour les composants qui ne présentent pas la propriété d’invariance, comme le défaut biphasé-terre et le défaut monophasé, car on arrive alors à un système plus gros, et donc un peu plus difficile à interpréter que quand le système se découple en trois sous-systèmes de très petite dimension.